Administration et établissements publics
promis au virage du Cloud Computing
Selon une étude Garner, d’ici 2020, toutes les entreprises seront utilisatrices d’un ou de plusieurs services de Cloud Computing. Si le Cloud est devenu la norme en matière de compétitivité et de performance, qu’en est-il de son usage au sein du gouvernement, des administrations et des établissements publics ?
Qu’est-ce que le Cloud Computing ?
Le Cloud Computing consiste à utiliser des ressources informatiques virtuelles, gérées sur des serveurs distants. C’est la centralisation et la rationalisation des ressources qui permet d’obtenir davantage de flexibilité et de performance dans leur utilisation. Les services Cloud sont généralement vendus sur le business modèle du paiement à la consommation de ressource, ou sous forme d’abonnement.
Concrètement, cela signifie que le site internet, l’application utilisée par la structure, ou encore les documents et données gérées par l’entreprise seront stockées et administrées non pas en local, mais sur des serveurs externes, administrés par un prestataire.
Quelle a été la politique de l’état en matière de Cloud Computing jusqu’à présent ?
Jusqu’à présent la politique de Cloud de l’état n’avait pas portée ses fruits. Amorcés il y a 6 ans, les projets de création de datacenter, c’est à dire, de centres de données rassemblant de grandes quantités de serveurs informatiques, ont échoués, et l’état s’en est petit à petit désengagé.
Une nouvelle orientation Cloud pour les administrations, les collectivités et les établissements publics
C’est un nouveau virage vers le Cloud Computing que veut prendre l’Etat. Annoncé par le secrétaire d’Etat au Numérique, Mounir Mahjoubi, il s’agira pour les administrations, les collectivités et les établissements publics d’adopter le Cloud sous 3 ans, avec pour objectif d’économiser jusqu’à 12 milliards d’euros en cinq ans.
Un Cloud qui s’adapte en fonction de la sensibilité des données
L’avantage du Cloud Computing, c’est son apport en flexibilité. La stratégie de l’état sera de jouer sur cette flexibilité, en proposant une offre de Cloud hybride en 3 volets : un cloud interne, dédié aux données sensibles, avec des conditions de sécurité maximales, un cloud dédié, pour les données et applications de sensibilité moindre, hébergé sur des infrastructures dédiées, et enfin un cloud externe, constituée par un catalogue d’offres Cloud accessibles sur internet.
Cloud public : un cloud souverain sinon rien !
En attendant la mise en application de ces nouvelles mesures, rappelons que pour l’instant, les circulaires officielles stipulent le caractère souverain que doit respecter toute offre de cloud qui s’adresse au secteur public.
Par caractère souverain, il faut comprendre un Cloud répondant aux critères suivants :
- disposant d’un niveau de sécurité adapté à la criticité des archives
- disposant d’une garantie juridique sur la non utilisation des données et leur non accès à des tiers,
- avec une localisation garantie des données sur le territoire français,
et que l’ensemble de ces informations soient contractualisées et vérifiées.
Que choisir pour héberger vos données financières ?
Admilia (devenue Élap) propose l’hébergement de ses solutions ainsi que l’ensemble des données associées sur des datacenter sécurisés et répondants aux critères de souveraineté cités plus avant. De cette façon, nous garantissons la maîtrise de la production de nos applications d’amont en aval.